Runners’ Stories #1 : quand il est plus simple de parler Nutrition Sportive lorsque l’on est soi-même sportif !

barbara

Pour cette première des Runners’ Stories, j’ai le plaisir de vous présenter notre Diététicienne Nutritionniste diplômée en nutrition du sportif à savoir Barbara Valla !

Rencontrée via les recommandations d’un copain coureur, j’ai eu le plaisir de faire sa connaissance il y a maintenant plus d’un an.

Après de longs échanges sur notre passion commune qui vous l’aurez compris tourne autour de la course à pied, Barbara a accepté d’intégrer notre team de coureurs, et de nous aider à vous proposer la meilleure offre en terme de nutrition sportive.

Ci-dessous, un premier entretien qui vous en dira plus sur son parcours et ce qui l’a conduit à la course à pied.

 

Mais d’où viens-tu Barbara ?

Des études dans les arômes alimentaires, plusieurs mois à chercher un travail, et finalement je trouve un poste dans le marketing (dans les tests consommateurs plus précisément).

J’y passe 6 ans, mais j’avais franchi la porte d’entrée en me disant que je n’y resterai pas. 6 ans à rêver d’ailleurs, sans savoir où aller, et c’est finalement le sport qui me permettra de trouver ma voie.

J’avais envie d’un métier où le service soit réel, où je pourrai apporter des conseils aux personnes et non plus aux grandes multinationales. En deux mots : un métier plus proche de l’humain et qui ait un sens pour moi.

Intéressée depuis toute petite par le contenu de mon assiette (et « le nombre de tours de vélo à faire si je reprends de la tarte »), mais aussi passionnée de sport, j’ai fait le choix de devenir diététicienne nutritionniste en me spécialisant dans la nutrition du sportif.

 

Pas trop difficile ce changement de braquet ?!

Aujourd’hui aucun regret ! Je reçois des sportifs et sportives pour la plupart endurants (triathlètes, traileurs, coureurs, nageurs) mais aussi axés sur les sports de force.

Je conseille aussi les personnes en surpoids ou désireuses de perdre quelques kilos pour se sentir mieux, ou quelques-uns qui à l’inverse se trouvent trop maigres mais n’arrivent pas à prendre du poids.

J’ai également beaucoup de patients perdus dans la surinformation liée à l’alimentation et qui ne savent plus quoi manger. D’autres ont besoin de conseils en rapport avec des soucis digestifs importants ou une pathologie.

Je vois enfin des personnes âgées ou des enfants. Les prises en charges sont finalement aussi variées qu’il existe d’individus, puisqu’elles sont liées à chaque mode de vie, à chaque histoire, à chacun.

 

Ok mais la course dans tout ça ?

A côté de mon activité professionnelle, j’ai conservé mon activité sportive.

Un temps judokate et coureuse, je suis à présent plutôt tournée vers les distances plus ou moins longues en trail, pour me ressourcer en pleine nature (et tester mes conseils sur le terrain) !

J’ai commencé à Paris par la Parisienne : au moins niveau foule je suis dans le bain ! Et puis j’ai continué sur les 20kms, le semi, le marathon.

J’ai réitéré sur le marathon mais en parallèle, j’ai testé quelques trails : Val Cenis, Ecotrail il y a quelques temps puis cette année Raid du Morbihan et Sancy-Mont Dore en relais pour démarrer.

Prochainement, je prévois la Sainté-Lyon en relais. Et en 2019, sans doute une hivernale quelque part, le MIUT, la Transju trail… Rien de vraiment fixé pour l’instant. La seule chose qui est sûre c’est qu’à partir d’Avril, je suis dans les montagnes !

Mon rêve ? La Diagonale des Fous !

 

Dis : mais pourquoi tu cours ?

C’est vrai qu’à entendre les non coureurs cette activité s’approche de la torture.

De mon côté, j’ai toujours aimé ça, même les cross de l’école. A cette époque, je me rappelle avoir vu une brève info au 20h sur le marathon de Paris, j’étais en admiration et me suis dit « un jour je le ferai ».

La course pour moi, c’est un peu comme si je me vidais d’une énergie négative pour me remplir d’une énergie positive. En trail, c’est aussi la nature qui m’apporte énormément, surtout la montagne.

Alors oui, dans ce cas certains diront que la rando suffirait, mais en trail on cherche ses propres limites à travers des conditions pas toujours évidentes. On cherche à se dépasser, on croit parfois toucher le fond mais quelques kilomètres plus loin on franchit la ligne d’arrivée.

Et puis, sur un trail on croise d’autres traileurs et on échange sur nos galères, nos bobos mais notre passion malgré tout. C’est toute cette ambiance que j’aime.

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