Une année 2019 de transition : quand le terrain nous remet la tête à l’endroit et les pieds sur les bons rails #1

Des objectifs plein la tête …

On commence l’année avec une très bonne nouvelle pour tout coureur de trail running qui se respecte : un tirage au sort sur l’un des formats de l’UTMB !

J’apprends en effet que j’ai été tiré au sort sur la TDS. Cette course qui relie Courmayeur en Italie à Chamonix en France, contournant le Mont Blanc par le sud, compte dorénavant 145 kilomètres et 9100 mètres de dénivelé positif.

La première mauvaise nouvelle, c’est que je ne m’attendais pas à être tiré au sort dès la première tentative. La deuxième et plus importante, c’est que les deux amis avec lesquels je m’étais inscrit n’ont pas eu cette même chance du fait d’un bug informatique …

Nous avons bien essayé de faire le forcing auprès de l’organisation, mais il semblerait que nous ayons été plusieurs à avoir subi le même désagrément. Cette situation est assez rageante quand on connaît toute la préparation et l’organisation que cela implique en amont.

Un plan à revoir de A à Z

Entre la boutique et les enfants, je m’étais raisonnablement positionné sur des échéances « accessibles » : Maxicross de Bouffémont, Semi-marathon de Rambouillet et Marathon de Paris. Il était en effet compliqué pour moi d’envisager me préparer sur des formats plus longs au regard de mes nouvelles contraintes de temps.

Avec une qualification prématurée pour cet ultra trail fin Août, je n’avais d’autre choix que celui de m’organiser en conséquence. Je cherche et trouve : inscription sur la XXL Race d’Annecy pour un total sur deux jours de 75 + 42 kilomètres et 7200 mètres de dénivelé positif, et organisation avec mon club de running l’ESCXV et l’équipe de Marianne Sagot et Julien Jorro pour Vibrez Montagne d’un stage/week-end bloc dans les Pyrénées.

Sur le papier cet enchaînement tient plutôt la route. Il s’avérera que dans les faits c’est beaucoup moins le cas …

Une deuxième course plutôt prometteuse

Les mollets se portent beaucoup mieux après le semi-marathon de Cernay. Je reprends les entraînements de course à pied avec plaisir malgré la météo hivernale. Le Maxicross arrive néanmoins assez vite, et je me lance avec les copains du club sur un format plutôt plaisir (25 kilomètres pour presque 1000 mètres de dénivelé positif toutefois).

Le terrain est très gras comme toujours sur cette épreuve, et la neige de l’année précédente a laissé place à la pluie pour notre plus grand plaisir ! On s’élance avec Rémi sans objectif particulier. On réalise néanmoins assez rapidement que les cuisses sont bien chargées de la semaine d’entraînement écoulée.

On joue alors la carte de la raison et on lève le pied pour ne pas avoir à subir sur ce parcours relativement exigeant, notamment en deuxième partie. On finit dans un premier tiers plutôt rassurant au regard d’une gestion « père de famille ».

De l’art de courir plusieurs lièvres à la fois

Le mois de Février se termine assez tranquillement, avec pour prochain objectif le Semi-marathon de Rambouillet. L’idée sur cette épreuve est de retranscrire sur le terrain les acquis des différents entraînements accumulés jusqu’alors, avec en tête de faire mieux qu’à Cernay.

Les séances n’ont pas été spécifiquement adaptées à ce format, je souhaite juste voir s’il est possible d’atteindre des objectifs « corrects » sans avoir à changer mes habitudes.

On verra dans le prochain article si ça a payé …

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