Testing 361° Meraki / après 4 mois tout va bien merci !

Rassurons d’emblée les plus sceptiques : OUI elle a tout d’une grande !

Fraîchement débarquée en Europe, la marque chinoise 361° ne bénéficie pas à aujourd’hui de la notoriété de ses rivales généralistes sur le marché, mais j’ai comme qui dirait l’impression que ça ne saurait tarder.

« Comment ? Une marque chinoise ? » Oui vous avez bien entendu.

Originaire de l’Empire du Milieu, la marque 361°, originellement omnisports, a développé sa gamme running à Santa Barbara (CA) sous la houlette d’Otto Lin et Jim Monahan (2 anciens de chez Asics pour ne pas les nommer).

En ressort un sponsoring des Jeux Olympiques de Rio 2016 et des produits premium à même de jouer dans la cour des grands.

Et comme chez Trail And The City on aime les challengers, on a pas hésité longtemps à tester leur tout dernier modèle qu’est la Meraki, surtout après que la marque nous ait été vivement recommandé par une amie runneuse vivant sur la West Coast.

« Say what ? »

Une fois déballé de sa boite, on est de suite rassuré par la qualité de finition du produit. Les collages et coutures sont propres, la chaussure légère et bien équilibrée (ce qui se fait rare), et pour ne rien gâcher au plaisir : elle fait son petit effet visuellement.

Sur le papier, une chaussure qui se veut neutre pour coureur universel, affichant un drop de 9mm et sur la balance 244 et 289gr en femme et homme respectivement.

Dans le détail:

  • un mesh sans couture à l’avant pied pour plus de confort
  • la technologie Fitz-Rite qui amène maintient et sécurité au talon
  • la Qu!k spine (plaque en fibre de carbone) qui procure une stabilité accrue sur le médio-pied
  • et enfin le fameux Qu!kfoam de la semelle qui combine parfaitement amorti et dynamisme (oui monsieur !)

« Ok, mais une fois aux pieds ? »

On apprécie l’accueil et cette sensation d’être bien maintenu sur l’arrière, tout en conservant suffisamment de place pour nos pauvres orteils qui se font de plus en plus martyriser ces derniers temps par des chaussants toujours plus fins.

Une fois lancé, le « poids » se fait vite oublier avec une chaussure qui répond bien avec juste ce qu’il faut d’amorti.  Rarement pris à défaut, les kilomètres s’enchaînent du chemin tracé aux pavés des quais de Seine; du tartan de notre piste d’athlé au tapis de course en salle.

Moi qui ai tendance à attaquer médio/avant-pied, j’appréhendai ce drop de 9 qui in fine ne dénature pas la foulée. Cela s’explique par un talon bien proportionné et une semelle intégrale qui évitent de déséquilibrer à l’extrême la chaussure sur sa partie arrière notamment.

Le grip est là et le laçage suffisamment efficace pour attaquer sans vergogne les changements de direction à tout va.

« Pour qui ? Pourquoi ? »

La réponse est simple: ça dépend de vous ! Coureur plutôt léger, on vous la conseille pour vos sorties en endurance fondamentale et vos compétitions à partir du semi. Coureur plutôt lourd, pour les séances d’intensité et vos courses jusqu’au semi. Coureur entre les deux: la chaussure bonne à tout faire, vous pouvez y aller les yeux fermés !

Après 4 mois d’utilisation et plus de 300kms au compteur, on apprécie surtout sa durabilité et le maintien dans le temps de ses caractéristiques premières à savoir confort, amorti et dynamisme. La Meraki vieillit bien, et ça chez Trail And The City on ne peut qu’apprécier !

Enfin, je vous invite à lire de plus près les étiquettes de vos équipements running à la maison, pour vous apercevoir que finalement, il n’y a pas lieu de rougir de ces origines 😉

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