Maxicross de Bouffémont / 25,6 kms et 980m de D+ / 11 Février 2018

Dimanche dernier, on épinglait le premier dossard de 2018 sur le Maxicross de Bouffémont.

L’année dernière sur ce même parcours, je finissais à une honorable 410ème place en 2h53 sur 858 arrivants suite notamment à une mauvaise gestion de course et à des crampes d’estomac.

Pas d’objectif précis sur cette édition ci, compte tenu d’une préparation amputée de quelques séances du fait des mauvaises conditions météorologiques de ces derniers jours.

L’arrivée sur Bouffémont se fait sans encombres, mais l’heure est déjà bien avancée et j’ai juste le temps de récupérer mon dossard et de poser mon sac en consigne avant de m’aligner sur la ligne de départ. Heureusement, l’organisation est bien rodée et j’ai gardé quelques repères de l’année passée qui me permettent de ne pas perdre de temps.

Me voila donc sur la ligne à 3 minutes du départ et sans échauffements … Le temps est par chance au beau fixe et laisse augurer d’une belle sortie.

Je décide de partir en gestion afin d’éviter de subir ma course et d’en profiter un maximum. Il m’est rare de courir dans des paysages enneigés c’est donc avec beaucoup de plaisir que je me lance.

J’ai bien en tête le parcours de l’année dernière et sais que les difficultés sont bien réparties avec des enchaînements de bosses obligeant à relancer systématiquement et quelques faux plats montants qui peuvent vite vous faire monter dans les tours.

J’aborde donc la sortie de ville et la montée du cimetière avec sérénité, quitte à marcher au plus fort de la côte. Une fois cette première difficulté passée, on entre dans la Forêt de Montmorency et on attaque les premiers sentiers.

Moi qui pensais savoir ce que c’était que de courir dans la boue, je n’ai pas été déçu du voyage. La neige a littéralement retourné les chemins et on doit traverser de véritables marres de gadoue pour continuer.

Autour de moi ça se bouscule: entre les prudents craignant la chute et les bourrins qui tirent tout droit il faut rester bien concentré pour ne pas y laisser trop d’afflux.

Heureusement ça se décante assez rapidement et je trouve un wagon à accrocher, ce qui va me permettre de lever un peu la tête et profiter de la vue. Le soleil quant à lui fait son apparition ce qui n’est pas pour me déplaire.

La mi-course et son ravitaillement sur la commune de Montlignon arrive vite. Ayant choisi de partir avec une boisson isotonique dans la poche à eau, je ne m’attarde pas trop et prends juste un morceau de banane afin de casser un peu la monotonie en bouche et d’avoir quelque chose à mastiquer.

Un joli mur nous ramène dans les sous bois. Les jambes répondent bien, le souffle est régulier et RAS côté estomac: je reste donc avec mes compagnons de course et tâche de ne pas me laisser distancer.

C’est l’heure du petit tour d’accordéon où les écarts vont se faire et se défaire au rythme de ceux qui courent dans les montées et de ceux qui cavalent dans les descentes. Je tâche de garder en ligne de mire des coureurs qui me semblent d’expérience et que je vois aller au bout à un rythme régulier.

Petite pause pipi et me voilà au fameux M tant redouté par de nombreux coureurs. Les pourcentages sont en effet élevés et les cordes bienvenues, mais hormis cette éternelle boue qui complique un peu les choses ça passe plutôt bien. L’ambiance y est toujours de mise entre les quelques supporters présents et les coureurs qui râlent …

Derrière je sais que la fin est proche et qu’il ne me reste que quelques difficultés pour rejoindre la ligne d’arrivée.

Je me fais néanmoins piéger lorsqu’en haut de ce que je pensais être la dernière côte je décide d’accélérer. Il s’avère in fine qu’il s’agissait là de l’avant dernière montée et me voilà contraint de maintenir le rythme, sans quoi mon orgueil en aurait pris un coup.

Je franchis la ligne d’arrivée en 3h01 à la 282ème place sur 848 arrivants, ce qui me rassure et confirme mes bonnes sensations de course vs l’année passée.

Les points positifs en résumé:

  • une organisation sérieuse
  • un parcours varié parfait pour progresser
  • un finish fort qui fait du bien au mental

Les points négatifs:

  • un parcours très boueux qui risque de laisser des traces
  • des Leadville pas suffisamment adaptées à ces terrains
  • le fait de ne pas pouvoir se doucher à l’arrivée

J’en profite pour féliciter les copains/copines présents ce Dimanche:

  • Sur le 41: David 81ème en 4h37, Bruno 95ème en 4h45, Stéphanie 475ème en 6h03 et Simon 579ème en 6h38
  • Sur le 25: Xavier 507ème en 3h24 (malgré une énorme chute !)

Encore un grand merci à Bruno pour le cliché !

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